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Radio créée à Saint Flour en 1981. C'est la première radio pirate d'Auvergne, à l'époque.
C'est Jacques MADEBENE qui émet le premier l'idée de créer une radio. Le journaliste Christian LAMORELLE propose le nom de Radio Tripoux
Elle a vu le jour, dans l'immédiat, après le 10 mai 1981, sur 100 MHz.
Les micros, la table de mixage et l'émetteur sont installées sous les combles du bâtiment abritant Le Bambou.
Une association fut créée en 1977, "Comme à la radio". Elle organise des concerts depuis le Bar "Le Bambou", tenu par Marc CEDAT.
Des amis (Jean-Pierre TEULADE, Jacques MADEBENE, Christian LAMORELLE, ...) se cotisent et achètent le matériel ; ils animent l'antenne.
On retrouve aussi à l'antenne Geneviève CEDAT, dans "les recettes de Tata Gene".
Jean-Pierre TEULADE, président de l'Association "Comme à la radio" confie dans le journal La Montagne : "on voulait se faire entendre dans cette ville hyper conservatrice, par désir de liberté et de provoc'".
Il y avait une grande liberté de ton et de propos.
La municipalité de l'époque ne voit pas d'un bon oeil cette radio, dont elle est la cible habituelle.
La gendarmerie cherche alors à mettre fin aux émissions. Sans succès.
C'est alors qu'un camion de police équipé pour repérer les antennes radio arrive à Saint-Flour.
Mais un des pirates a des relations. Ses parents connaissent un commissaire clermontois, qui les avertit d'une descente prochaine...
Tout le matériel est alors caché.
En mai 1981, François Mitterrand accède au pouvoir et autorise les radios libres. Radio Tripoux se structure et loue alors un appartement au 20 rue du Collège.
Elle élabore une grille de programmes.
Les nouvelles de la ville avec les résultats sportifs des clubs des environs sont diffusés. On y trouve des émissions locales, culturelles, sur la vie associative, des reprotages et de la musique rock, jazz ou classique ; on y trouve même des petites annonces et de la publicité. Le boucher rue des lacs mettait même en jeu des tripoux !
Marc CEDAT ira fonder une société à Paris, Il sera rejoint par Jacques MADEBENE.
La station, sans réels moyens, hormis une subvention de 6 400 F de l'état, tient deux ans.Elle survit grâce à quelques bienfaiteurs.
En 1984, le 100 MHz s'éteint et elle cesse sa diffusion.
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